Lors de son interview sur les ondes radiophoniques le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a déclaré qu’il faudrait rétablir l’examen de la Sixième pour une évaluation concrète du niveau des élèves au sortir des études primaires.
« J’ai été critiqué pour avoir arrêté le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa). Cette étude nous coûte 1 million de dollars alors que nos élèves sont toujours classés parmi les derniers. Sur les 65 pays participant à ce test, la Tunisie a toujours été classée parmi les deux derniers.’
Des résultats à l’examen de la Sixième inacceptables!!
Le ministère de l’Education renchérit : » N’est-ce pas illogique de faire appel aux études de performances internationales alors que la Tunisie n’a pas les moyens idoines pour évaluer le niveau des élèves à l’intérieur du pays ? »
Et de poursuivre : « Il faut commencer par connaître le niveau réel de nos élèves pour pouvoir améliorer les programmes et réformer le système éducatif. Or, cela ne sera possible qu’avec l’établissement d’une nouvelle phase d’évaluation. »
Comment est-ce possible que le système éducatif soit tombé aussi bas? Comment est-ce que l’Etat , les parents d’élèves et les professeurs peuvent-ils accepter ces résultats? s’interroge le ministre.
D’après lui, il faut connaitre en toute transparence les raisons de cet échec et appliquer les réformes qui s’imposent pour améliorer notre système éducatif. « C’est une urgence nationale! », assène-t-il.
Toutefois, cette réforme doit inclure toutes les parties prenantes du système pour bâtir un nouveau système éducatif du préscolaire jusqu’à l’université.En passant par la formation professionnelle et la recherche scientifique bien sûr. L’avenir de la Tunisie en dépend »
» Si à l’avenir la Tunisie sera confrontée à de graves problèmes, c’est parce que nous aurons reporté ou échoué dans la réforme du système éducatif. « , conclut-il
Enfin un ministre qui prend au sérieux l’enseignement. Quand on voit le niveau scolaire auquel parviennent les jeunes, ne maîtrisant ni l’arabe ni le français, ayant un bagage intellectuel aussi pauvre, il devient urgent de réformer l’éducation nationale.
Et pour commencer, ce ministre doit fermer les crèches et les écoles coraniques qui forment les obscurantistes de demain.
Le plus grand coup qu’à connu le système educatif est la fermeture des écoles normales de instituteurs. C’est un crime national envers nos enfants.