Pour les journalistes tunisiens et étrangers venus des quatre coins du globe, c’était sans doute un grand moment médiatique. Quelles sont les attentes des journalistes ? Que veulent-ils voir aboutir ?
Une nouvelle page du congrès de la FIJ s’ouvre. Entre la liberté d’expression et la défense des droits des journalistes, les nouveaux membres sont prêts à se battre pour améliorer davantage les conditions des journalistes. Tels sont les objectifs auxquels ils ont adhéré lors de leur candidature.
Néji Bghouri, président du SNJT, met l’accent sur l’importance d’un tel congrès et de son impact. Il s’agit d’un message clair d’encouragement pour les journalistes tunisiens, pour le processus démocratique et pour le renforcement de la liberté de la presse en Tunisie. Aujourd’hui, il est important de faire pression sur les gouvernements dans le monde arabe pour assurer la sécurité des journalistes et pour garantir la liberté de la presse. Il ajoute : « D’ailleurs, nous comptons proposer des amendements à la charte de la FIJ qui remonte à 1954 ».
Présent lors des travaux du 30ème congrès, Béji Caïd Essebsi, le président de la République, a souligné que la démocratie s’exerce et ne s’impose pas, tout en misant sur l’importance que joue la femme tunisienne dans le processus démocratique, en déclarant : « Pas de démocratie sans la participation de la femme tunisienne ».
Il conclut : « Aujourd’hui, il est inadmissible d’emprisonner un journaliste. Pour ma part, je me suis engagé à ne poursuivre aucun journaliste et je maintiens mon engagement. »