L’UGTT œuvrera d’inclure l’interdiction de la normalisation avec Israël dans la Constitution. Et ceci dans l’agenda de la prochaine Assemblée des représentants du peuple (ARP).
C’est ce qu’indique Mohamed Ali Boughdiri, secrétaire général adjoint chargé du secteur privé auprès de l’UGTT. Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, il affirme qu’il est toujours possible d’inclure l’interdiction de la normalisation avec Israël dans la Constitution. D’ailleurs, il rappelle que la centrale syndicale est bel et bien concernée par les prochaines élections contrairement aux élections précédentes.
« Nous allons soutenir tous les partis politiques dont le programme est de protéger la souveraineté nationale économique et sociale ». Phrase déclarée dans le cadre d’un meeting organisé par l’UGTT. Meeting ayant pour objectif de protester contre « L’occasion du siècle » et la Conférence du Bahraïn.
Pour lui, les députés de l’Assemblée nationale constituante (ANC) ont échoué à inclure le principe de l’interdiction de la normalisation avec Israel dans la Constitution. Ceci, à cause des blocs parlementaires les plus représentés à l’ANC. « Ces blocs parlementaires ont des agendas conformes aux attentes de leurs bailleurs de fonds. Ils subissent ainsi, une forte pression internationale qui les empêche de faire passer des initiatives pareilles » avance-t-il. Ainsi, ces partis politiques ont peur de perdre les financements notamment les financements américains. Ainsi, la normalisation avec Israël demeure l’une des lignes rouges de l’UGTT.
Les pays arabes et la normalisation avec Israël
L’UGTT est une organisation nationale précise le secrétaire général adjoint de l’UGTT. Il rappelle que la centrale syndicale se focalise sur les dossiers les plus brûlants dans le monde arabe à l’instar de la cause palestinienne. « D’ailleurs, une partie de la souffrance de notre peuple est due aux politiques adoptées par les gouvernements arabes et la colonisation qui pille les richesses des pays arabes » avance-t-il.
Revenant sur « l’occasion du siècle » présenté dans le cadre de la Conférence du Bahreïn, notre interlocuteur a indiqué que ce « plan colonialiste ne passera pas vu le refus de tous les peuples arabes et ce malgré les agissements des gouvernements traîtres et pro-impérialistes » lance-t-il.