« Moulouk Al Tawaef » de Mansour Rahbani, Hiba Tawaji et Ghassen Saliba, une œuvre venue spécialement du Liban pour cette 55ème édition du Festival de Carthage. Et ce, pour assurer deux soirées successives.
Ainsi, le Théâtre romain a accueilli les 15 et 16 juillet, en marge du festival, la toute dernière comédie musicale épique de Mansour Rahbani. Il s’agit d’une magistrale leçon d’histoire comparée, donnée à travers « Moulouk El Tawaef ». Et ce, tant par la forme que par le fond.
Une œuvre grand public certes mais d’excellente facture. Et qui répond à toutes les exigences. Cette fresque visuelle et sonore est brossée avec un sens de l’unité, du détail et de l’harmonie. Et qui confinent à la perfection.
D’abord, des costumes et décors qui sont magnifiques. Ensuite, des éclairages comme un écrin parfaitement adapté. Une chorégraphie souple, qui mélange les danses andalouses, arabes aux pas du flamenco.
Notons que cette comédie musicale est réalisée par Marwan Rahban. Elles est produite par Marwan Rahbani, Ghadi Rahbani et Oussama Rahbani.