Invité sur les ondes radiophoniques, Mohamed Fadhel Mahfoudh, ministre auprès du chef du gouvernement, chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’Homme, revient sur le visa du Front populaire.
Mohamed Fadhel Mahfoudh a souligné dans ce contexte: « Il n’existait pas de parti sous le nom Front populaire, mais une coalition qui est légale ».
Et d’ajouter que le nouveau parti a présenté des papiers en règle. Selon lui, le visa lui a été accordé parce que son dossier était complet.
Et de préciser: « Je n’ai aucune raison de viser le Front populaire ou encore Hamma Hammami. Cela dit, on n’ a fait que suivre la procédure. Ce qui est tout de même normal. Pour notre part, les procédures sont claires et évidentes. S’il y a une autre position, ce sera du côté de l’ISIE. C‘est à elle qu’il revient de juger ».
Il a rappelé qu’hier, le nouveau parti « Front populaire » a obtenu son visa. Son porte-parole Hamma Hammami a souligné que le gouvernement a détruit le Front. Et ce, à travers l’octroi d’un visa légal à un nouveau parti portant le même nom.
Il est à noter que le nombre des partis politiques en Tunisie s’élève à ce jour à 220 partis.