Invitée sur la chaîne El hiwar Ettounsi, Selma Elloumi Rekik, présidente du parti Amal Tounes, qui existe depuis 2016, revient sur le climat politique.
Selma Elloumi Rekik précise dans ce contexte: « Il serait inutile de créer un autre parti, alors que nous sommes à 220 partis politiques. Aujourd’hui, nous sommes un groupe de personnes qui essaie de trouver des solutions économiques pour le pays. D’ailleurs, les programmes ne sont plus d’actualité, il faut se pencher sur des axes économiques. Et ce n’est qu’à travers des solutions claires et précises, que nous pourrons ainsi donner espoir aux Tunisiens. Il faut un développement économique important et nous avons tout le potentiel en tant que Tunisiens pour le faire et nous devons le faire”.
Elle ajoute: “Il faut valoriser la valeur du travail et la qualité de l’enseignement”.
Revenons sur la non-promulgation du code électoral par le président de la République Béji Caïd Essebsi, elle souligne: “Je soutiens la décision du Chef de l’Etat. Et connaissant la personne, il a le sens de l’Etat et sait ce qu’il fait. Et il n’aurait jamais entravé la Constitution, mais bien au contraire, c’est quelqu’un d’humble et à mon avis, il a pris conseil auprès des spécialistes du droit et puis il ne faut pas oublier que c’est aussi un juriste. Il est dans son rôle”.
Sur la question de sa participation aux législatives et à la présidentielle, Mme Elloumi Rekik, répond: « A l’heure actuelle, je ne me suis présentée pour aucune circonscription, ce qui m’intéresse c’est de construire la Tunisie, comment on la voit sur le long terme ? «
« Et pour ce qui est de la présidentielle, il est encore tôt et ce n’est pas encore le moment. D’ailleurs, je n’ai eu aucune proposition », conclut-elle.