Il s’agit de son 2ème passage médiatique. Abdelkarim Zbidi, candidat à la présidentielle, ministre de la Défense démissionnaire était invité sur les ondes radiophoniques où il était question d’évoquer plusieurs sujets.
Il a décidé de se présenter aux élections présidentielles quatre jours après la mort du Président Béji Caïd Essebsi, étant donné la situation actuelle du pays.
Abdelkarim Zbidi a souligné qu’il avait décidé de se présenter aux élections présidentielles après avoir estimé que la situation dans le pays n’était pas rassurante, soulignant qu’il avait pris sa décision après mûre réflexion.
Par ailleurs, il a également fait savoir qu’il n’appartient à aucun lobby ni à aucun parti. Ses décisions il les prend de manière indépendante. Dans ce contexte, il précise qu’il n’accepte aucune tâche s’il n’est pas en mesure de la mener à bon port. En y apportant autant que possible une touche de valeur ajoutée. Il a déclaré qu’il comptait sur les femmes et les hommes qui veulent le bien de la Tunisie et qui aspirent à un avenir meilleur.
M. Zbidi s’engage en outre à mettre fin au chaos, à préserver les acquis de l’État et à lutter contre le terrorisme et le crime organisé.
Le candidat à la présidentielle a fait remarquer que bien que durant ses huit dernières années il ait occupé différents postes ministériels, il n’a jamais touché de salaire hormis sa pension de retraite en tant que professeur universitaire et titulaire de différentes fonctions académiques auxquelles il avait été nommé durant sa longue carrière professionnelle (39 ans).
Revenons sur l’affaire de l’extradition de l’ancien Premier ministre libyen Baghdadi Al Mahmoudi, il a rappelé que le décret gouvernemental mentionnant la décision du ministère de l’Intérieur et celui de la Justice n’avait même pas été publié et signé par l’ancien chef de l’Etat, Moncef Marzouki.
Quant à l’attaque de l’ambassade américaine en Tunisie survenue en septembre 2012, Abdelkrim Zbidi estime que la situation avait été mal évaluée. Ali Laârayedh, qui dirigeait à l’époque le ministère de l’Intérieur, avait refusé l’intervention de l’institution militaire estimant qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter étant donné qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique.