A la suite des quantités de pluie qui se sont abattues mardi sur la région de l’Ariana, le Directeur général de l’hydraulique urbaine, au ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire a épinglé les constructions anarchiques qui représentent près de 38% des constructions dans le Grand-Tunis, ce qui a accentué le phénomène des inondations.
Le responsable assuré que les quantités de pluie qui se sont abattues mardi sur le Grand-Tunis et notamment la région de l’Ariana ont atteint les 90 mm en une demi-heure. Elles dépassent de loin les capacités d’absorption des réseaux de canalisation des eaux pluviales, Cela a été derrière les inondations enregistrées dans plusieurs zones du gouvernorat en question.
Le responsable du ministère a aussi, estimé que le rejet des ordures et des déchets de construction dans les égouts et les canalisations a réduit la capacité de ces ouvrages à absorber et à évacuer les eaux pluviales, soulignant la nécessité de procéder au curage des réseaux d’évacuation de ces eaux qui relève de la responsabilité des municipalités.
A qui incombe la responsabilité ?
Et de préciser que la gestion des eaux pluviales à l’intérieur des villes et quartiers, relève des prérogatives des municipalités et que le ministère de l’équipement prend à sa charge seulement les eaux de ruissellement qui descendent des collines vers les abords des villes.
Toujours selon lui, le ministère procède régulièrement, à l’entretien des réseaux qui sont sous sa responsabilité, notamment durant le moins de juin, juillet et août pour se préparer à la saison des pluies.
Il a, en outre considéré, qu’il est temps de renouveler les réseaux d’évacuation des eaux pluviales dans plusieurs régions, notamment celles qui connaissent une prolifération urbaine à l’instar de la ville de Sfax et la zone de Lafayette.
Le ministère envisage de lancer fin 2020, des appels d’offres pour la réalisation de d’un projet d’installation de grandes conduites d’évacuation des eaux pluviales à Tunis Nord et dans la zone nord de l’Ariana, pour limiter le risque des inondations.
Ce projet a été adopté par l’ARP et sera financé par le Fonds saoudien pour le développement (FSD).