Le Courant Démocrate campe sur ses positions pour faire partie du gouvernement. Il exige un chef du gouvernement indépendant, sans appartenance à un parti politique. Et se déclare concerné par les ministères de l’Intérieur, la Justice et de la Fonction publique et de la Gouvernance.
Ainsi, cette condition non négociable découle d’un conseil national tenu dans la journée du dimanche. C’est ce que confirme Mohamed Hamdi, vice-président du Courant Démocrate.
A cet égard, il précise que la nomination d’un chef de gouvernement compétent et indépendant de tous les partis politiques est l’une des principales conditions sine qua non posées par le parti.
Selon lui, Ennahdha, le parti vainqueur arrivé en tête, devra proposer un programme consensuel répondant aux priorités nationales. En outre, il rappelle que le parti maintient une fois de plus ces conditions. A savoir, les portefeuilles de l’Intérieur, de la Justice et de la Réforme administrative.
Rappelons que Ghazi Chaouachi, un des dirigeants du parti déclarait à leconomistemagrebin.com que cela fait huit ans qu’Ennahdha gouverne et qu’« à chaque fois il essuie un échec ». Et d’ajouter: « Ce mouvement ne procède que par des alliances contre nature. En ne mettant pas les bonnes personnes aux bons postes. » Il précise : « Les enjeux d’aujourd’hui sont déterminants, notamment sur le plan socio-économique. »
Par ailleurs, Majdi Ghezala sera le nouveau président du conseil. En remplacement de Nabil Hajji, qui avait démissionné après avoir été élu député lors des élections législatives du 6 octobre. Rappelons que le courant démocrate se classe troisième avec 22 sièges.