L’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) vient de publier un communiqué dans lequel elle dément de graves accusations qui circulent sur les réseaux sociaux. Il s’agit de « rumeurs et de diffamation » qui touchent à l’épouse du président de l’Instance Maryem Azzouz.
L’instance affirme que le blogueur Maher Zid a déposé une pétition auprès du procureur de la République. Et ce contre l’épouse du président de l’Inlucc Chawki Tabib. Suite à la circulation de l’information sur les réseaux sociaux, Madame Maryem Azzouz a pris contact avec le procureur de la République afin d’accélérer les démarche de son audition. Et ce, pour pouvoir démentir les rumeurs.
Ainsi, Madame Maryem Azouz a pu, lors de son audition démentir toutes les accusations et ce, preuves à l’appui. En date du 4 avril 2018, le ministère public avait classé l’affaire.
Le bureau de communication de l’Instance affirme qu’il s’agit d’une campagne contre le président de l’Instance et son épouse. La campagne a commencé en 2016. Et ce, à travers le cambriolage de sa maison par effraction à deux reprises. Par ailleurs, un inconnu a brisé la vitre de la voiture du président de l’Instance. La campagne ne s’arrête pas uniquement à ce niveau. Elle a porté atteinte au fils mineur de Chawki Tabib. Accusé de profiter de la position de son père pour écouler de la drogue.
L’Instance a fait savoir, également, que les auteurs de la campagne ont divulgué des données personnelles sur les cadres de l’Instance. Et ce, pour intimider et empêcher le président de l’Instance de lutter contre la corruption. Les fake news sont devenues monnaie courante sur les réseaux sociaux. En abuser ne peut que leur faire perdre toute crédibilité. Des peines plus sévères devraient être prévues pour ceux qui s’adonnent à cette lâche besogne. Car outre le fait que cela risque de causer beaucoup de tort aux vicitimes, le préjudice moral demeure.