Toutes les stations des eaux usées en Tunisie devront adopter le procédé de traitement tertiaire à l’horizon 2028. Selon le ministre de l’Environnement et des affaires locales, Mokhtar Hammami.
Ainsi, les premières stations de traitement tertiaire des eaux usées seront réalisées au centre et au sud de la Tunisie.
En effet, le ministre a affirmé que le traitement tertiaire, à travers des procédés supplémentaires, réduit sa pollution. Ces dernières ayant subi des traitements primaires et secondaires. A savoir traitements physique, chimique, ou biologique supplémentaire.
D’ailleurs, la première station de traitement tertiaire a été mise en service 8 mois auparavant à Mahdia. Elle a été installée, selon ses dires, avec un investissement de 125 millions de dinars. Sachant que le coût de réalisation d’une station classique de traitement est estimé à seulement 91 millions de dinars.
M. Hammami a rappelé qu’en Tunisie, plus de 75% des eaux usées traitées sont rejetés dans le milieu naturel. Et ce, directement ou via des émissaires. Et elles entrent à nouveau dans le cycle hydrologique. Ainsi que les non-traitées en provenance des communes non raccordées.
La réutilisation, à ce titre, est une nécessité et le rejet des eaux usées traitées devient un gaspillage à éviter. Il s’agit donc de promouvoir un véritable marché à partir des eaux usées domestiques et industrielles. Et ce, grâce à un traitement ad hoc au respect des normes de rejet dans le milieu et à celles de différentes autres qualités allant dans certains cas jusqu’au respect des normes de l’eau potable.