Elle est connue pour son livre « Dhakirat al-jasad » (Mémoires de la chair), classé parmi les cent meilleurs romans arabes. L’écrivaine algérienne Ahlam Mosteghanemi reviendra avec une nouvelle oeuvre hors du commun.
Ainsi, Ahlam Mosteghanemi prépare un nouveau livre. Il portera sur la période post indépendance de l’Algérie. « En hommage à son père et au combat de la génération des années 60-70 pour un peuple arabe libre, affranchi et développé ». C’est ce que déclare l’auteur.
En effet, elle s’exprimait lors d’un débat organisé dans le cadre des activités de la Foire Internationale du Livre de Sharjah (31 oct- 9 nov 2019).
Elle revient donc sur l’histoire de l’Algérie, où elle évoque son enfance passée en Tunisie durant l’exil de son père qui était un fervent admirateur de l’ancien président et dirigeant Bourguiba.
Mme Mosteghanemi souligne selon la TAP, qu’à travers son roman, elle abordera les différents moments historiques de l’Algérie et du monde arabe dans les années 60-70. A l’instar de la guerre des six jours et la défaite 1967.
La romancière se pose des questions sur l’histoire. Tout comme elle apporte des éléments de réponse pour comprendre le présent et les mouvements actuels de protestation citoyenne en Algérie « Hirak » ayant commencé en février 2019.
Car, selon elle, il est important de se rappeler de la période 60-70. « Il s’agit d’une occasion permettant d’évoquer l’effervescence culturelle et politique ».
Ahlam Mosteghanemi souligne que « son écriture se veut responsable et dépourvue de toute obscénité ». D’ailleurs, elle cite souvent: « L’important dans tout ce que l’on écrit… c’est seulement ce qu’on écrit. Seule l’écriture en soi est littérature… et c’est ce qui survit. »
Elle conclut: « Le livre qui réussit c’est celui qui défie le temps et devient un classique. »