Le Groupe Noël de fabrication de chaussures pour enfants ferme ses portes. Tout en entraînant le licenciement de ses 700 ouvriers en Tunisie et 84 salariés en France. Et ce, suite à la décision du tribunal de commerce de Rennes.
Ce sont 700 ouvriers qui travaillaient dans trois ateliers de production de la filiale du Groupe Noël en Tunisie. Sachant que ses marques pourront être cédées à des concurrents, mais sans les salariés.
Placé en redressement depuis 2014, le Groupe avait bénéficié d’un plan de continuation en 2016. Mais la situation s’était de nouveau dégradée à fin 2018. Il avait acquis la licence Umbro en 1993, cédée en 2015 au groupe Royer.
Par la suite, huit offres de reprise ont été déposées. Mais le tribunal de commerce n’a retenu aucune de ces offres. Le groupe avait été placé en liquidation judiciaire en septembre 2019. Et ce, avec une poursuite d’activité jusqu’au 15 décembre de la même année.
Cependant, l’arrêt de la poursuite d’activité a été prononcé le 06 novembre courant. Et ce, pour les dix entreprises du Groupe breton. Parmi elles, on retrouve: Noël France, les marques Babybotte, Mary Isa, Easy Peasy, Minibel et Noël Enfant.
Dans ces circonstances, Patrick Noël, PDG du Groupe a déclaré à l’AFP: « C’est un sentiment de tristesse, c’est une belle histoire qui s’arrête. Le marché de la chaussure est très complexe. Et la chaussure de sport avec des marques comme Nike et Adidas continue de prendre des parts de marché à la chaussure de ville. Les consommateurs étant plus sensibles au prix qu’à la qualité. D’où une équation devenue impossible dans un marché à la baisse. »