En 2020, chaque citoyen tunisien supportera une part de 8 mille dinars de la dette publique. Contre 7,4 mille dinars en 2019, selon l’expert-comptable, Walid Ben Salah. Ces dettes atteindront 94 milliards de dinars, soit 75,1% du PIB, contre 86 milliards de dinars en 2019.
Le montant de la dette extérieure est près d’atteindre 70 milliards de dinars, soit 75% du total des dettes en 2020, contre 62 milliards de dinars, en 2019.
La dette publique représente 56,3% du PIB, contre 54,2% du PIB, en 2019. Les dépenses consacrées au service de la dette atteindront 11,6 milliards de dinars, contre environ 10 Milliards de Dinars, en 2019, soit une augmentation de 18,3%.
En effet, la Tunisie remboursera, en 2020, 538 millions de dinars (MD), au titre du crédit du FMI. 400 Millions d’Euros au titre du crédit contracté sur le marché financier international. 250 millions de dollars au titre de l’emprunt qatari, des bons du Trésor de l’ordre de 2,166 Milliards de dinars. Ainsi que 248 millions d’euros au titre du crédit contracté en devises auprès des banques tunisiennes.
Le nouvel exécutif paiera pour les abus, les errements, l’incompétence ou l’irresponsabilité de ceux qui l’ont précédé. La note est lourde. Chaque minute compte : pour preuve, le compteur du remboursement de la dette qui s’affole ; celle-ci nous coûte chaque jour ouvrable quelque 44 millions de dinars soit 5.5 MD par heure pour une journée hypothétique de 8h de travail. Plus de 90 mille dinars la minute…
E.M avec TAP