L’Association tunisienne pour la promotion de la culture financière et Law & Business School organisaient aujourd’hui une journée d’étude. Elle porte sur « Les réformes fiscales dans le projet de la loi de finances 2020 ».
A cet égard, « le projet de la Banque des régions est actuellement au stade de la constitution juridique« . C’est ce indique, jeudi, Lébid Zaafrane, PDG de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME).
En effet, « la phase de la constitution juridique sera finalisée dans les prochains jours. Nous avons aussi, entamé les travaux de son implémentation proprement dite. C’est-à-dire de la mise en place de son système d’information, qui sera totalement digitalisé. C’est une première en Tunisie« , ajoute Lébid Zaafrane.
Et d’ajouter que ce projet a connu un petit retard technique. Ceci est dû au retard pris par le partenaire allemand du Projet, à savoir la Banque Allemande de Développement ( KFW), dans le choix du cabinet qui assurera l’implémentation de la Banque.
« Maintenant que le cabinet en charge de cette opération est identifié, l’entrée en activité de cette banque dépendra du rythme de son implémentation. Mais elle aura certainement lieu au cours de l’année 2020« , a-t-il encore souligné.
Phase d’évaluation de trois mois
« La banque des régions aura son autonomie juridique. Elle aura son propre directeur général, un président du conseil d’administration, un comité de risques et un comité de crédits. Nous avons aussi pensé à mettre en place deux autres comités. A savoir un comité régional et un comité sectoriel pour être en phase avec la stratégie du pays en matière de développement régional « , souligne-t-il.
« Après la phase de constitution de la Banque, il y aura une phase d’évaluation de trois mois des fonds propres de la BFPME et de ceux de la Société tunisienne de garantie (SOTUGAR), qu’elle va absorber. La BFPME s’est bien préparée pour cette fusion-absorption vers une Banque des régions en termes de formation de l’ensemble de son effectif« , a-t-il assuré.
« Nous n’allons pas dupliquer le modèle de la BFPME. Ce sera un business modèle totalement différent, très ambitieux. La portée d’intervention de la Banque des régions sera plus importante. D’abord, parce qu’en termes de moyens et de taille, elle sera beaucoup plus grande que la BFPME. Ensuite, parce que notre partenaire allemand (KFW) s’est bien engagé à lui accorder des lignes de financement à des coûts très convenables. Ils vont lui permettre d’accorder des crédits aux PME. A des taux compétitifs par rapport aux taux existants« .
E.M avec TAP