Le rapport annuel de GitHub sur l’état de l’octoverse révèle que l’Afrique produit le plus de développeurs informatiques. Avec le développement des hubs technologiques en Afrique, les talents africains se sont multipliés. Même les géants de l’informatique commencent à investir en Afrique.
A l’exemple de Microsoft qui a investit en mai plus de 100 millions de dollars en Afrique pour l’ouverture de ses premiers centres de développement au Nigeria et au Kenya.
Dans ce dernier rapport annuel de GitHub sur l’état de l’octoverse, les développeurs africains ont créé 40% de référentiels open source supplémentaires sur le marché de l’ingénierie logicielle au cours de la dernière année.
Ainsi, Github définit une communauté établie de développeurs celle qui compte plus de 10 000 contributeurs à la plateforme. Parmi les pays africains, le Maroc a enregistré la plus forte croissance sur le continent.
Mais là où la croissance est la plus forte (+500 % de repositories), c’est à Mayotte, en Guinée-Bissau ou aux Seychelles.
Ainsi, la croissance est telle qu’une startup qui connecte les développeurs africains avec les entreprises tech américaines a levé en janvier 100 millions de dollars.
Alors que les initiatives technologiques se multiplient avec la présence de 442 incubateurs, accélérateurs actifs sur le continent. Cependant, une question se pose: les systèmes technologiques sont-ils assez vastes pour absorber ces flux de développeurs.
En fait, les talents africains ont du mal à rester en Afrique, déçus par les salaires des startup locales. Beaucoup choisissent tout d’abord de travailler à distance pour des plateformes étrangères, avant de déménager en Europe ou aux Etats-Unis. Et si ces derniers veulent rester en Afrique, l’Afrique du Sud est au premier rang des rémunérations proposées aux développeurs.