La Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) appelait, lundi, le prochain gouvernement à élargir la base des libertés syndicales.
Ainsi la CGTT revendique le respect du pluralisme syndical garanti par la Constitution tunisienne. De même, elle demande de reconnaître son droit à participer aux négociations. Mais également à exercer l’activité syndicale à plein temps.
En effet, dans un communiqué publié lundi, la CGTT évoque la révision de la composition du Conseil national du dialogue social. Elle estime que cette structure est fondée sur l’exclusion et souligne son droit de siéger à ce conseil. Car, ce dernier peut apporter des solutions à la crise sociale et à la détérioration du pouvoir d’achat.
A cet égard, la CGTT se déclare prête à s’engager dans un nouveau round de négociations sociales. Et ce, afin de réhabiliter les travailleurs et de faire face à la cherté de la vie. Elle considère que la conjoncture socio-économique requiert du prochain gouvernement la focalisation sur les grandes réformes. Cela, en vue de favoriser le redressement de la finance publique, l’impulsion de l’investissement générateur de développement, notamment, dans les régions de l’intérieur. Mais aussi l’amélioration du pouvoir d’achat et la création de postes d’emploi.
Au final, l’organisation syndicale formule l’espoir de voir les négociations sur la formation du gouvernement, déboucher sur « la nomination de ministres compétents, loin des quotas partisans. Ceux qui se consacreront à trouver des solutions aux problèmes socio-économiques en suspens depuis neuf ans. Sur la base d’une feuille de route claire et en associant les organisations nationales aux efforts de concertation sans exclusion aucune ».
Source: TAP