Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonçait mardi l’interdiction faite aux médias d’assister à la rencontre de lundi, entre Habib Jemli et Youssef Chahed. Le chef du gouvernement est encore chargé d’expédier les affaires courantes.
Ainsi, le syndicat des journalistes tunisiens (SNJT) exprime ses craintes. Il dit, dans un communiqué rendu public, mardi, craindre une tentative de restreindre la liberté de presse. Et de bafouer par là même le droit du citoyen à l’information.
Car, « l’interdiction des journalistes d’accéder à une rencontre Jemli-Chahed vise à détourner l’attention sur les concertations au sujet de la formation du gouvernement ». Telle est l’accusation que lance le SNJT dans le même communiqué.
En effet, le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, entame ce mardi à Dar Dhiafa à Carthage, les concertations officielles pour la formation du gouvernement. Et ce, en recevant une délégation du parti Qalb Tounes. Le chef du parti, Nabil Karoui, la conduisant.
Par ailleurs, le syndicat invite Habib Jemli à mettre en place une stratégie de communication claire. Afin de garantir au public le droit d’accès à l’information. Il prévient cependant que la « politique de désinformation » aura, à n’en pas douter, un impact négatif sur l’avenir de la démocratie en Tunisie.
Mais rappelons les faits. Puisque la garde présidentielle empêchait, lundi, des journalistes d’exercer leur métier. Et ce, devant le palais de Dar Dhiafa où se déroulent les concertations pour la formation d’un gouvernement.