Grâce à sa victoire, hier soir à Radès, face à la Jeunesse Sportive de Kabylie par un petit but (1-0), l’Espérance se hisse désormais au sommet du classement du groupe D, avec 6 points au compteur.
De l’avis général, l’Espérance Sportive de Tunis a fait l’essentiel, hier soir sur la pelouse du stade olympique de Radès, en venant à bout de la vaillante équipe algérienne de la JS Kabylie. Et ce, en match comptant pour la 2e journée du Groupe D de la Ligue des Champions d’Afrique.
A noter que la 3e journée de Ligue des champions d’Afrique est programmée pour le 27 et 28 décembre 2019. L’Espérance bénéficiera de l’avantage du terrain en recevant l’AS Vita Club. Pour sa part, la JS Kabylie fera le déplacement pour aller se mesurer avec le Raja à Casablanca.
Ascendance psychologique
Pour les joueurs de Mouine Chaâbani, l’enjeu de ce duel maghrébin consiste évidemment à se hisser à la tête du classement dans ce groupe. Dans le but de négocier le reste des matchs qualificatifs dans la Zénitude, tout en montrant les crocs afin de prendre un ascendant psychologique sur leurs futurs adversaires. C’est chose faite même si la manière laissait à désirer.
Pour résumer, disons que lors de ce match somme toute modeste et un peu morne, les joueurs espérantistes ont fait le minimum syndical et réussi pourtant à remporter le derby maghrébin sur la plus petite des marges (1-0). Et ce, grâce à un petit but signé par l’inévitable Anis Badri. Ils préservent ainsi leur énergie avant d’aborder la Coupe du monde des clubs 2019, prévue au Qatar du 11 au 21 décembre.
Ainsi, le double champion d’Afrique enchaîne deux victoires après avoir vaincu à l’extérieur le Raja Casablanca (2-0) lors de la 1ère journée. Il s’empare du fauteuil du leader du Groupe D avec 6 points devant la JS Kabylie qui avait battu l’AS Vita Club (1-0), ex-æquo avec le Raja de Casablanca (3pts). La formation de la RD Congo est à la traîne (0 pt).
Victoire dans la douleur
Pour revenir au match, disons que les Sang et Or ont pris le dessus sur leur adversaire tout au long de la première mi-temps, sans pour autant réussir à concrétiser leur supériorité manifeste devant une formation kabyle bien en jambes et solide défensivement.
De retour des vestiaires, les Algériens ont réussi à contrer courageusement les vagues offensives de leur adversaire, occupant intelligemment le milieu du terrain pour lancer des contre-attaques timides à partir de leur bloc défensif. Mais en vain.
Cependant, la digue défensive des Kabyles a fini par rompre à la 73e minute, quand Anis Badri a basculé dans la surface de réparation. Il transforma lui-même le penalty après avoir raté deux buts avant la pause.
Il faut bien dire que la soirée était chaude pour les Sang et Or qui ont tremblé jusqu’au bout. La preuve ? L’avant-centre algérien Hamza Banouh rata l’égalisation pour son équipe à la 88e minute quand il se retrouva seul devant Moez Ben Cherifia.
La galerie espérantiste avait senti le vent du boulet !