Le Ministre Chargé des Grandes Réformes auprès du Chef du Gouvernement, Taoufik Rajhi, a fait savoir que la Tunisie s’est engagée uniquement avec trois programmes de réformes avec le FMI.
Il s’agit de la loi de budget, l’Instance Nationale de lutte contre la corruption et la réforme des régimes de retraite. Dans le même contexte, Taoufik Rajhi précise que le FMI n’a pas imposé les réformes en question.
« Toutes les réformes n’ont rien à voir avec le FMI, à l’exception des trois réformes que je viens de citer », affirme-t-il. Et d’affirmer que le FMI ne s’intéressait ni au régime de subvention en Tunisie ni à la réforme de ses entreprises publiques.
Par ailleurs, en ce qui concerne les autres bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale, ils demandent à ce que le gouvernement leur présentent plusieurs réformes. Il a précisé que tous les pays désireux d’obtenir d’appui financier doivent présenter leur proposition de réformes.
« La réforme des entreprises publiques n’existe dans aucune matrice de réforme », lance-t-il. Taoufik Rajhi affirme également qu’aucun bailleur de fonds n’a imposé à la Tunisie la réforme des entreprises publiques. Il rappelle que l’Agence Française de Développement (AFD) a aidé la Tunisie en matière de gouvernance des entreprises publiques.
Il affirme que la Tunisie a réussi dans les cinq revues du FMI. Et ce, dans un contexte difficile. Car il fallait présenter une stratégie au FMI pour la baisse du déficit et de l’inflation, alors que le pays fait face à des « revendications excessives ». Et d’affirmer que le gouvernement a pu maîtriser l’inflation, le déficit courant et le déficit budgétaire. Par ailleurs, le gouvernement a pu stabiliser le Dinar Tunisien. « Maintenant le Dinar peut se défendre ».