La Chambre syndicale nationale des propriétaires de taxis individuels relevant de la Fédération Nationale du Transport (UTICA) revendique une excuse officielle de la part de l’instance de lutte contre la corruption (INLUCC).
Dans un communiqué rendu public, par l’UTICA, aujourd’hui 13 janvier, la Chambre rejette l’accusation du président de l’Instance Chawki Tabib. Le Bureau exécutif s’est indigné de ces accusations. Il les a rejetées. En effet, les accusations portent sur « l’implication du Bureau exécutif avec un concessionnaire de voiture dans l’affaire des voitures défaillantes ». Et ce dans le rapport de l’instance au titre de l’année 2018. Ainsi le torchon brûle entre les propriétaires de taxis individuels et l’INLUCC.
La Chambre affirme, par ailleurs, qu’elle a transféré depuis le mois de janvier 2018 un rapport détaillé qui contient toutes les preuves à l’appui à l’instance.
De même, la Chambre affirme qu’elle n’a aucun rôle dans l’importation des voitures. Elle fait savoir, également, que suite aux réclamations des professionnels, la Chambre est intervenue suite à la demande des propriétaires de taxis individuels et du concessionnaire. De ce fait, les deux parties ont signé une convention. Suite à cette signature, 800 conducteurs de taxi ont bénéficié de réparation gratuite de leur véhicule, pour un montant qui s’élève à 1 million 300 mille dinars.
Ainsi, ce montant comprend le changement des moteurs et des pièces de rechange. En outre, le concessionnaire a mobilisé 380 mille dinars comme dommages et intérêts. Et ce, pour la période de l’inactivité des voitures, durant la période réparation. Enfin, la Chambre affirme que la convention n’était pas obligatoire, mais facultative.