Dépôt officiel de la candidature à l’inscription de l’île de Djerba sur la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Et ce, mardi, auprès du Centre du Patrimoine Mondial, au siège de l’Organisation à Paris.
Ainsi, le ministère des Affaires culturelles, en charge de cette procédure, fait état d’un dossier prioritaire; dont l’élaboration par ses institutions fut soigneuse. Il souligne que la candidature de l’île de Djerba s’insère dans le cadre d’une stratégie. Elle vise à accélérer le rythme des inscriptions au patrimoine universel.
En effet, « l’objectif est de remédier à une absence de 23 ans. Durant lesquels aucun site n’a été admis sur la liste définitive de l’organisation onusienne ». C’est ce qu’indique la même source.
A cet égard, une délégation officielle remettait le dossier. Elle se composait de responsables représentant: l’Institut National de Patrimoine (INP); l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (Amvppc); et l’Association pour la sauvegarde de l’Ile de Djerba (Asidje). L’ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Unesco, Ghazi Ghrairi, accompagnait cette délégation.
Cependant, selon les conditions et critères de sélection mentionnés par l’organisation onusienne, l’étude des candidatures obéit un long processus. Et ce, avant de pouvoir figurer sur la liste définitive du patrimoine mondial. La valeur universelle du site est au top des critères exigés pour les sites. Ils doivent répondre à au moins dix critères de sélection bien définis.
De même, l’implication de la société civile et de la communauté locale font partie des facteurs déterminant de la décision des experts de l’Unesco. Ces experts prennent en considération la protection, la gestion, l’authenticité et l’intégrité des biens.
De ce fait, deux organisations consultatives indépendantes, désignées par la Convention du patrimoine mondial se chargent d’évaluer les biens proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Au final, au cours de sa réunion annuelle, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel annonce les sites admis sur la Liste du patrimoine mondial.
Avec TAP