Les discussions entre la Tunisie et les responsables du FMI (Fonds Monétaire International) se poursuivent. Objectif : rapprocher les points de vue et préparer les conditions favorables pour le prochain gouvernement afin de parvenir à la sixième revue (7ème tranche) de l’accord conclu au titre de « la facilité élargie de crédit ».
« La Tunisie a finalisé six tranches avec le FMI. Au titre du mécanisme élargi de crédit conclu en mai 2016, d’un montant global de 1,6 milliard de dollars. Sur un total de 2,8 milliards dollars », rappelait Abassi, lors d’une séance plénière à l’ARP, tenue le 7 février.
En vertu de cet accord, la Tunisie s’est engagée à mettre en place un programme de réformes. Ce programme visait à réduire le déficit budgétaire via la stabilisation de la dette publique à un niveau inférieur à 70% du PIB en 2020 et le maintien du taux de l’inflation à moins de 4%.
En effet, la Tunisie s’est engagée également à assurer la continuité du régime des retraites, améliorer la protection des familles à faible revenu, accélérer les réformes pour améliorer la gouvernance et encourager la croissance génératrice d’emplois et pilotée par le secteur privé, selon le document de l’accord.
En outre, Abassi a fait savoir que les discussions des révisions ont accusé un retard, notamment la sixième revue. Celle-ci connaît un retard de six mois à cause des élections et de la non formation du nouveau gouvernement.
L’accord relatif au mécanisme élargi de crédit prévoit plusieurs tranches, sur une période de 4 ans, jusqu’au mois d’avril 2020.
Les données indiquent que la Tunisie a honoré, durant cinq révisons, ses engagements. Elle a réalisé plusieurs réformes structurelles. Toutefois, certaines autres n’ont pas encore vu le jour.
Il est à noter que le budget 2020 prévoit le paiement de tranches du crédit FMI d’un montant de 4.126 millions de DTS (droits de tirages spéciaux), soit 538 millions de dinars.
Avec TAP