L’ARP adoptait, mardi, un projet de loi autorisant à l’Etat à souscrire à l’augmentation de capital de la Banque Internationale pour la Reconstruction et de Développement (BIRD) et de la Société Financière Internationale (SFI). Et ce, par 118 voix pour, une voix contre et deux abstentions.
Ainsi, la contribution de la Tunisie à l’augmentation du capital de la BIRD est d’environ 1 114 667 dollars. De même que celle liée à l’augmentation du capital de la SFI s’élève à 1 540 000 dollars. Avec un remboursement par tranches, sur cinq ans, à partir de 2020.
Car, l’objectif de la souscription à cette troisième augmentation du capital du groupe de la Banque Mondiale (BM) vise à « renforcer sa représentativité et son droit au vote; s’agissant des décisions du conseil d’administration de la BM. La souscription permettra à la Tunisie, d’accéder à des fonds supplémentaires; pour le financement de nouveaux projets d’investissement. D’autant plus que notre pays trouve des difficultés, depuis 2018, pour mobiliser des ressources financières de la banque; en raison de la baisse de sa notation souveraine ».
Promotion de l’image de la Tunisie
En outre, certains députés ont soutenu la décision de la Tunisie de souscrire à l’augmentation de capital de la BIRD et SFI. Ils ont rappelé que la BM contribue au financement de plus de 200 projets d’investissement. Et ce, depuis l’adhésion de la Tunisie, en tant que pays membre, au conseil des gouverneurs du groupe de la BM, le 14 avril 1958.
A cet égard, le député Faycel Derbel (Ennahdha) appelait à tirer profit du partenariat avec ces deux institutions financières. Il a recommandé de renforcer la présence de la Tunisie, dans les différentes rencontres et A.G de la BM et la SFI. M. Derbel a, en outre, recommandé de présenter la candidature du pays, à de hauts postes, au sein du groupe.
Pour sa part, le député Mejdi Boudhina (Parti Destourien Libre) soulignait que l’adhésion de la Tunisie en tant que membre au conseil des gouverneurs du groupe de la BM, s’inscrivait dans le cadre de la stratégie d’un Etat national. Il a espéré que « l’objectif de la souscription ne soit pas seulement l’obtention de crédits. Mais aussi, l’attraction des investissements et la promotion d’une bonne image de la Tunisie ».
Quant au ministre des Finances, Ridha Chalghoum, il relève que le partenariat continue avec ces institutions financières. Et notamment, avec la poursuite des discussions et consultations sur différents projets. D’autant plus que ceux financés par la BM sont prioritaires pour la Tunisie et concernent particulièrement l’infrastructure, l’éducation, l’agriculture et l’enseignement supérieur.
Avec TAP