La Tunisie est choisie pour accueillir le siège du Centre africain d’excellence pour les marchés intégrés – AIMEC. Et ce, à l’issue des travaux de la 33ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA). Elle se tenait, les 9 et 10 février 2020, dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba. C’est ce que précise un communiqué du ministère du Commerce.
Ainsi, « ce choix intervient en réponse à une demande formulée par le ministère tunisien du Commerce. Après l’approbation d’un plan d’affaires pour la création du centre. Et ce, à l’occasion de la réunion du secteur privé de l’UA (Nairobi – Kenya le 21 novembre 2016). Et l’aboutissement d’un parcours de trois ans. Au cours duquel des équipes spécialisées ont été reçues pour évaluer les critères auxquels la Tunisie doit répondre pour abriter le siège de ce centre ». Telles sont les précisions qu’apporte encore le département du Commerce.
Car, la création du centre africain d’excellence pour les marchés intégrés s’inscrit dans le cadre de la concrétisation du plan stratégique (2014-2017) de l’UA et de l’agenda 2063. Ainsi que dans celui de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) en Afrique. A la faveur de la création d’emplois et en assurant des revenus aux catégories vulnérables.
De ce fait, ce centre qui relèvera de la commission de l’UA, sera une première plateforme pour la réflexion, l’innovation et l’échange des meilleures pratiques. Et ce, dans les domaines des politiques, des programmes et des partenariats liés aux entreprises et marchés intégrés au niveau continental; selon la même source.
Par ailleurs, cette structure œuvrera pour que les pays membres adoptent des politiques spécifiques aux institutions et marchés intégrés. Sachant que 10% de ces pays ont mis en oeuvre des politiques et des programmes à même de renforcer les institutions et les marchés intégrés. Et ce, en l’espace de trois ans.
En outre, « le centre renforcera les institutions intégrées en Afrique. A travers la réalisation d’une augmentation de 15% du nombre d’institutions intégrées en Afrique, d’ici 5 ans. Et il améliorera le cadre institutionnel en Afrique. En augmentant de 10% le nombre de manifestations qui encouragent les entreprises et les marchés intégrés ». Des précisions indiquées par la même source.
Avec TAP