2424 instituteurs des écoles primaires assurent des cours pour 88000 élèves. Affirme un reportage réalisé par le département de communication au sein de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Zoom sur l’enseignement primaire.
Ainsi, l’UGTT pointe du doigt le manque de ressources humaines pour assurer les cours. L’article 22 du statut des enseignants des écoles primaires affirme que le recrutement se fait de deux manières. Ainsi, il faut miser sur la réforme de l’enseignement primaire.
La première est la nomination après l’obtention de la licence appliquée en éducation. Ou à travers des concours externes pour les titulaires de licence ou de maîtrise dans des spécialités sélectionnées par le ministère de l’Education. D’où les sit-in de protestation depuis le mois de septembre dernier. Et ce, dans plusieurs régions.
Pour rappel, le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi a eu des entretiens avec le Chef du gouvernement. Ce dernier a promis de débloquer la situation.
Notons que le gouvernement a proposé des contrats de prestataires de services pour ces diplômés. Mais cette proposition a été soldée par un refus. Les coordinations des diplômés considèrent que ce type de contrat est une forme de travail indécent et précaire. Il s’agit donc d’une crise qui risque d’ébranler l’enseignement primaire en Tunisie.