Dans le contexte actuel d’épidémie de coronavirus, il est fondamental de prendre autant de mesures préventives que possibles.
Si les autorités sanitaires encouragent les citoyens à réduire au strict minimum leurs déplacements. De même qu’à adopter les mesures d’hygiènes recommandées. Celles-ci lancent un appel: celui d’éviter la prise d’anti-inflammatoires suspectés d’amplifier la maladie.
Depuis le début de l’épidémie, plusieurs équipes médicales à travers le monde rapportent des formes sévères d’infections par le Covid-19. Et ce, chez des individus ayant pris des anti-inflammatoires pour des symptômes bénins (maux de tête, courbatures fièvre…).
Cependant, si la prise d’anti-inflammatoire (ibuprofène, kétoprofène, cortisone) n’est pas recommandée en cas de suspicion d’infection par le Covid-19, les professionnels de la santé déconseillent de les arrêter s’ils ont été prescrits dans le cadre d’une maladie chronique. Ils préconisent de demander conseil auprès du médecin traitant au moindre doute. Ils recommandent à cet effet de recourir plutôt au paracétamol.
Ainsi, « le bon message est pas d’automédication; mais pas d’arrêt brutal de ces traitements pour des pathologies chroniques dès qu’il n’y a pas de fièvre ou de signes respiratoires », avertit sur Twitter, le chef du pôle urgence et du Samu du CHU de Lille, Patrick Glodstein.
Des effets secondaires graves
En effet, rien d’étonnant dans cette mesure, compte tenu du fait qu’il est, en temps normal et indépendamment de l’épidémie du coronavirus, déconseillé de prescrire des anti-inflammatoires (AINS) pour la prise en charge de syndromes viraux.
Par ailleurs, le paracétamol est un médicament d’utilisation courante; mais il n’est pas sans danger. Pris à fortes doses, ce médicament pourrait engendrer des effets secondaires graves voire même mortels.
Alors, la posologie est à adapter, notamment chez les enfants, les personnes âgées et les individus porteurs de maladies qui entraînent une diminution de la fonction hépatique et/ou rénale. Par exemple, en cas d’alcoolisme chronique, de malnutrition chronique ou de déshydratation. Il est, de ce fait, recommandé de lire scrupuleusement les instructions d’utilisation. Et de demander conseil à un médecin ou un pharmacien, en cas de doute.
Au final, le mot d’ordre est donc d’éviter la prise d’anti-inflammatoires. Il faut aussi privilégier le paracétamol. Il s’agit d’un autre moyen, en plus des mesures de confinement et d’hygiène recommandées pour sauver des vies.