Les Jeux olympiques de Tokyo viennent d’être reportés d’un an. Et déjà la question se pose à Paris sur la tenue des JO 2024. En raison principalement de l’arrêt des chantiers du village olympique et du Grand Paris Express. Ainsi que du confinement de milliers d’ouvriers à cause du Coronavirus.
Ainsi, le premier ministre japonais Shinzo Abe annonçait officiellement, hier mardi 24 mars, le report d’un an des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Ils devaient se tenir initialement du 24 juillet au 9 août 2020. Sachant que c’est la première fois en temps de paix que les JO sont reportés. Or, les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont à leur tour menacés.
Car, déjà en France, les nombreux chantiers ouverts pour l’accueil de cet événement planétaire dans quatre ans sont de facto à l’arrêt. Et ce, en raison du confinement de la population. Ainsi, quelque 6500 personnes réparties sur 150 sites subissent cet impact.
A titre d’exemple, tous les chantiers du Grand Paris Express sont arrêtés. Afin de protéger d’une part l’ensemble des salariés; et de contribuer d’autre part à la lutte contre la propagation du Coronavirus.
Un retard inéluctable
Or, ces chantiers étant soumis à un calendrier serré, les entreprises vont donc faire face à un important retard. A l’instar des différentes lignes de métro à construire pour desservir les futures installations olympiques.
Pour rappel, le redémarrage des neufs tunneliers, ces énormes machines qui creusent les galeries souterraines qui hébergeront les futures lignes 15, 16 et 17, devrait à lui seul prendre beaucoup de temps.
Sachant que ces futures lignes de métro serviront à relier le village des Médias au Bourget et deux sites de compétition du plus grand chantier d’Europe.
Si les métros ne sont pas prêts, il faudra un plan B. Car les milliers de spectateurs risqueraient alors de se rabattre sur les bus pour se rendre aux compétitions. Une option qui n’a pas été vendue au CIO lorsque Paris n’était que candidate à l’organisation des Jeux Olympiques.
Autre casse-tête chinois: le village olympique, qui doit sortir de terre à Saint-Denis pour Paris 2024, pourrait ne pas être livré en temps alors qu’il est sensé être livré livrer le 1er mars 2024. Et, il est presque impossible de respecter ce délai.
La vérité est que personne n’a anticipé la crise sanitaire qui ébranle le monde ni mesuré ses terribles conséquences.