.Dans le cadre de la lutte nationale contre la pandémie du coronavirus, l’Association professionnelle tunisiennes des banques et des établissements financiers (APTBEF) informe que la contribution du secteur, initialement estimée entre 12 et 15 millions de dinars, est portée à 112 millions de dinars. Et ce grâce à une action concertée des principales banques de la place, sur une initiative de l’Association »
Selon l’APTBEF, cette action de concertation entamée le dimanche 22 mars au soir, au vu de la confirmation de pas moins de 9 banques à apporter une contribution complémentaire par rapport aux premiers versements effectués initialement.
Ces banques ont toutes obtenu l’accord de leurs organes de décision. Ainsi leur contribution additionnelle sont détaillées comme suit :
BIAT (15 MDT), BH (10MDT), Attijari (10MDT), STB (10MDT), UIB (10MDT), BNA (10MDT), BT (10MDT), AMEN BANK (10MDT) et UBCI (7MDT).
« La contribution globale confirmée (initiale et additionnelle) du secteur bancaire et financier atteint 112 millions de dinars ». Quelques apports additionnels de ceux qui manquent à l’appel suivront » affirme l’Association.
Et d’ajouter : « C’est là, un bel exercice de solidarité national d’un secteur bancaire et financier. Par ailleurs, ce secteur contribue grandement à l’implémentation des mesures d’accompagnement décidées par le gouvernement. Mesures de soutien aux entreprises tunisiennes et aux revenus faibles des particuliers, à travers ses banques, ses sociétés de leasing et de factoring ».
L’Association a tenu à souligner que le secteur bancaire et financier continuera de répondre présent. Il assumera encore son rôle sociétal de contributeur grâce à son personnel. Le personnel a contribué par au moins, une journée de travail en signe de solidarité,. En outre le personnel de ce secteur positionne chaque jour des milliers de personnes dans les agences bancaires. Et ce à travers le territoire national, afin de servir. Et souvent réconforter, une clientèle d’entreprises, d’artisans et de particuliers.
Par ailleurs, le secteur par le biais de ses fondations caritatives, ou d’une manière directe, à travers ses propres institutions, continuera d’apporter son apport. Aussi bien en matière de fabrication de médicaments qu’en celui d’achat de biens destinés aux premières lignes de combat, représentées par notre vaillant personnel de santé.
M.T