« 80% des médecins libéraux exercent dans leurs cabinets pendant la période du confinement ». C’est ce qu’indique Samir Chtourou, président du Syndicat tunisien des médecins libéraux (STML). Ils apportent leur pierre à l’édifice contre le Covid-19.
Ainsi, il affirme que la majorité de ces médecins exercent dans les régions de l’intérieur. Le responsable syndical a indiqué que plusieurs médecins libéraux appuient les efforts du secteur public. Ils sont présents dans les services de réanimation et des urgences. A cela s’ajoute leur participation aux séances de garde dans les hôpitaux publics. Et ce, à l’instar de Charles Nicolle à Tunis. Et de l’hôpital régional à Kairouan et d’autres établissements publics de santé.
En outre, M. Chtourou indique que le secteur privé a soutenu le secteur public. Et ce, en assistant les travailleurs, à travers un numéro vert mis à la disposition des citoyens. Et en mettant en ligne une plateforme électronique (med.tn).
Cependant, il déplore le manque de moyens de protection. A cet égard, il appelle le ministère de la Santé à créer un circuit spécial. Et ce, pour approvisionner les médecins libéraux.
Selon lui, les médecins libéraux peuvent contribuer efficacement dans la lutte contre le Coronavirus (Covid-19). Si le ministère établit un plan clair dans ce sens.
Par ailleurs, d’après M. Chtourou, la majorité des Tunisiens ne respecte pas la distanciation sociale. D’où l’importance de porter un masque ou une bavette à usage unique pour éviter la contamination.
Il a, en outre, souligné la nécessité de respecter les mesures de confinement; afin d’éviter l’aggravation de la situation. Surtout que la Tunisie ne dispose pas, selon lui, des moyens logistiques nécessaires lui permettant d’affronter une vague de contaminations.
A noter que le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) avait appelé auparavant tous les médecins libéraux à prêter main-forte aux médecins du secteur public pour contenir la pandémie de COVID-19.
Avec TAP