La Tunisie, membre du Conseil de Sécurité des Nations unies, a participé aux consultations par visio-conférence. Sans surprise, le thème abordé : les répercussions du Covid-19 sur la paix et la sécurité internationales. Et ce, en présence d’Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies.
La Tunisie a mis l’accent sur l’importance de consacrer des efforts internationaux pour faire face à la pandémie..
Adoptant la démarche du Président de la République, la délégation tunisienne a appelé le Conseil de sécurité à assumer pleinement ses responsabilités face à ce danger inédit.
À l’issue de la réunion, les membres du Conseil de sécurité ont publié une déclaration exprimant leur soutien aux efforts du Secrétaire général concernant l’impact potentiel de la pandémie sur les pays touchés par le conflit. Tout comme ils ont appelé à la solidarité sans frontières.
Covid-19, une menace importante
Par ailleurs, António Guterres a déclaré qu’une solidarité accrue est nécessaire si le monde veut vaincre la crise, qu’il a qualifiée de « test le plus grave depuis la fondation de cette organisation ». Les investisseurs ayant déjà du mal à lutter contre l’augmentation du chômage et le ralentissement économique.
« Mais la pandémie représente également une menace importante pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ce qui conduit potentiellement à une augmentation des troubles sociaux et de la violence. Minant notre capacité à lutter contre la maladie », a-t-il averti. Déclarant que le Conseil ne lésinera pas sur ses efforts pour atténuer ces implications.
« En effet, un signal d’unité et de détermination de la part du Conseil compterait beaucoup en cette période critique », a-t-il déclaré.
Rappelons également que les impacts économiques de la pandémie pourraient créer des «facteurs de stress majeurs» dans les sociétés fragiles. Ou les pays moins développés, par exemple. Tandis que l’instabilité économique qui en résultera aura des conséquences dévastatrices pour les femmes. Vu qu’elles constituent la majorité dans les secteurs les plus touchés.
Soulignant que « ce n’est pas le moment de l’opportunisme politique », le Secrétaire général a également craint que les processus électoraux ne soient affectés, car le report ou le déroulement des votes pourrait déclencher des tensions politiques et saper la légitimité des gouvernements en place.