Lors d’une intervention à l’IHM, Didier Raoult a déclaré qu’il ya une diminution constante du nombre de cas diagnostiqués. Ainsi que du nombre de personnes en réanimation. Et ce partout dans le monde. Le nombre de morts est en décalage d’après lui, car certaines personnes décèdent plus d’un mois après avoir été infectées.
D’après le virologue, la vague descendante de l’épidémie se confirme. Une des hypothèses de saisonnalité du coronavirus est peut être en train de se réaliser. » Il est possible que d’ici un mois, il n’y aura plus de cas du tout dans la majorité des pays tempérés ».
D’après lui, ces résultats ouvrent un débat de fond, sur l’apparition de maladies nouvelles auxquelles ne sont pas prêtes les pays riches. Une maladie comme le coronavirus demande un temps de traitement très court et si les études comment alors que la maladie commence à disparaître alors « on ne peut lutter contre la maladie ». Face à l’émergence de la situation, il avait pris l’initiative de traiter la maladie avec les traitements existants. Les essais n’étaient pas une priorité et le temps était compté. Le Dr Raoult s’étonne de certaines réactions négatives face au traitement qu’il avait préconisé d’associer la plaquénil à l’ azythromycine . » ça a levé des grandes folies de savoir que le médicaments le plus prescrit de l’histoire de l’humanité (plaquénil) est un médicament dangereux. L’azythromycine est l’antibiotique le plus utilisé pour les infections respiratoires. Ces médicaments sont sûrs et ils marchent au Laboratoire contre ces virus. »
Les essais cliniques: des résultats décevants
D’après le virologue c’est très sensé d’utiliser ces 2 molécules pour traiter une pneumonie. Sauf si le but est de ne pas les traiter et d’attendre le résultat des essais cliniques. Or, la molécule testée lors de ces essais en Europe étant le Lopinavir et son action contre le coronavirus est très décevante. Quant « au Redemsivir, elle est très toxique et elle ne se vendait pas. D’ailleurs, elle n’a pas sa place pour traiter cette maladie. Dans 90% des cas c’est des pneumopathies habituelles.Sans oublier les 60 d’effets secondaires du Redemsivir. »
Enfin, Raoult estime que « les pays riches ont des succès moins importants que les pays pauvres. « Ces derniers ont choisi de traiter le coronavirus comme une pneumonie habituelle. Ils ont eu de ce fait un taux de mortalité beaucoup plus faible. Les 15 pays ayant eu la plus forte mortalité, c’est tous des pays riches.Il ya une déconnexion entre la richesse et la capacité de répondre au coronavirus. »
D’après lui, s’il a pu répondre au coronavirus c’est peut-être parce qu’il est en partie africain. « C’est la partie de mes origines africaines qui me laisse l’idée que l’on doit traiter les maladies infectieuses. » conclut-il