Si les entreprises ont pu assurer le paiement des salaires des employés du mois d’avril, il n’y va pas de même pour le mois de mai. Affirme le membre du Bureau exécutif de l’UTICA Khalil Ghariani.
Intervenant sur les ondes radiophoniques de Mosaique FM, aujourd’hui 27 avril, Khalil Ghariani affirme qu’il n’est pas facile de continuer de la sorte. Et ce, surtout après plus d’un mois de confinement. Il a impacté négativement les chiffres d’affaires des entreprises qu’elles soient petites, grandes ou moyennes.
Pour lui, il existe deux paris à relever : le premier est celui de l’éradication du coronavirus. Le deuxième porte sur la reprise économique et les salaires des employés.
Il soutient que la situation impose un retour progressif à l’activité économique. Et ce surtout que « les derniers chiffres affirment la réussite de la lutte contre la pandémie », estime-t-il.
Revenant sur l’accord signé avec l’UGTT et le gouvernement, le membre du Bureau exécutif de l’UTICA affirme que la centrale syndicale respecte à la lettre le contenu de l’accord. Et ce pour payer les salaires du mois d’avril. En effet, l’UGTT, l’UTICA et le gouvernement ont signé un accord. Son objectif est d’assurer le versement des salaires du mois d’avril pour les salariés du secteur privé. L’Etat va verser une aide exceptionnelle occasionnelle de 200 dinars. L’entreprise prendra en charge le reste.
Pour rappel, l’UTICA a appelé les sociétés à considérer les sommes versées pour les salariés durant le mois de mars et celles qui seront versées pendant le mois d’avril comme étant des avances pour les congés payés de 2020. Ou bien comme étant des prêts à payer en heures supplémentaires, si les choses reviennent à la normale.