La pollution est-elle un vecteur d’accélération de la pandémie ? Beaucoup s’interrogent. C’est au journal de France 2, que le correspondant à Rome de la chaîne lance une bombe.
Il estime que selon une étude italienne, le dioxyde d’azote (un des trois gaz à effet de serre) aggrave considérablement la mortalité du Covid. Une étude qui fera certes du bruit. Ce qui expliquerait que la Lombardie, l’Est de la France et l’Île-de-France ainsi que le Sud du Royaume-Uni arrivent à de tels niveaux de mortalité. Ce qui entraîne en conséquence des complications dans le traitement de la maladie.
La pollution, alliée du Covid-19 !
Selon les scientifiques, il y a bien un lien entre la pollution et la gravité de la maladie. Ce qui explique que les pics de pollution atmosphérique en janvier et février soient au-dessus des limites. En clair, les conséquences seront considérables.
Avec la reprise du trafic routier, cela pourrait ainsi impacter la qualité de l’air.
D’ailleurs, selon l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), la réduction de la pollution atmosphérique moyenne dans une ville peut entraîner des réductions substantielles à long terme de la mortalité.
En somme, arriver à un niveau plus bas de pollution de l’air aurait également pour effets de réduire les maladies respiratoires et cardiovasculaires. Ce qui augmenterait l’espérance de vie des populations locales.
Toujours selon l’OMS, neuf personnes sur dix respirent un air qui n’est pas sain. La pollution de l’air est un tueur invisible qui peut toucher chacun d’entre nous, lors d’un simple trajet à pied pour rentrer chez soi ou même à l’intérieur des habitations.
L’OMS en partenariat avec la Coalition pour le climat et l’air pur lance une campagne mondiale visant à sensibiliser l’opinion publique sur l’impact de la pollution atmosphérique sur notre santé. L’objectif est aussi de constituer un réseau de citoyens et de dirigeants au niveau national et municipal, au côté de professionnels de la santé, afin que des changements concrets soient mis en oeuvre au sein de nos communautés.