Le chef du gouvernement Elyès Fakhfakh, a présidé aujourd’hui un Conseil ministériel consacré à l’examen des mesures exceptionnelles. Et ce, pour soutenir le secteur des médias et l’accompagnement des entreprises médiatiques dans la lutte contre la crise du coronavirus.
Le Conseil des ministres a décidé la prise en charge par l’Etat de 50% des frais de diffusion au titre de l’année 2020. Cela concerne toutes les chaines de télévision et les radions privées qui s’engagent à payer les frais relatifs au premier trimestre de l’année en cours dans un délai ne dépassant pas le 30 juin 2020.
Le conseil a décidé également l’achat par l’Etat et les structures publiques des abonnements électroniques aux journaux en ligne pour un montant de 1,2 million de dinars. Notons que ce montant sera prélevé des fonds alloués au titre aux abonnements dans les journaux papiers pour l’année 2020.
Il a été aussi décidé de créer un fonds participatif auprès de la présidence du gouvernement pour un montant de 5 millions de dinars. Il a pour objectif pour objectif d’appuyer la communication gouvernementale à travers les campagnes de sensibilisation et de communication.
Le Conseil a, en outre, décidé de consacrer un financement de 5 millions de dinars prélevé du budget de l’Etat. Il vise la mise à niveau du secteur des médias et l’accompagnement dans l’effort de sensibilisation et de communication.
A cette occasion, le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité d’accompagner le secteur médiatique. C’est l’un des secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus. Et ce, de manière à renforcer ses recettes publicitaires. Et aider la presse papier à continuer à paraître en période de confinement général.
Les mesures annoncées par le gouvernement visent à permettre à ce secteur à dépasser les conséquences de cette crise. Et ce, dans le cadre de préserver sa pérennité, le renforcement de sa gouvernance et assurer la transition numérique. En effet, l’objectif est d’appuyer le rôle des médias dans la mise en place du processus démocratique. Et l’appui à la liberté d’expression.
M.T