Selon le ministre des domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Ghazi Chaouachi, il est difficile, en ce moment, de parachever la carte numérique des deniers de l’Etat. Ce projet requiert d’importants financements. Il implique plusieurs intervenants à l’instar de l’Office national de la Cartographie dont la capacité financière et humaine demeure limitée.
Le responsable a estimé que le problème est dû au manque des ressources financières et humaines au sein du département ministériel. Ce qui ne lui permet pas de recenser toutes les propriétés foncières de l’Etat.
D’après lui, le projet de carte numérique avance lentement. Et ce, en raison de l’importance des ressources financières requises pour sa réalisation. Mais il reste toutefois parmi les plans et les programmes du ministère de tutelle.
Le ministre a cependant reconnu que l’Etat tunisien ne saurait pas définir avec précision ses deniers, à 100%. Regrettant fermement cette situation imputable à des lacunes cumulées depuis des décennies.
Il a fait observer qu’avant la révolution, la volonté de recenser les domaines et biens de l’Etat était absente. Et ce, pour favoriser la mainmise d’autres parties (particulièrement les proches de l’ancien régime) sur plusieurs biens fonciers. Faisant remarquer qu’il est temps de valoriser des biens publics et de les gérer au mieux.
« A cet égard, une consultation nationale sera lancée en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et l’UTAP à l’effet d’examiner les moyens d’assurer une meilleure gestion et une bonne gouvernance des terres domaniales agricoles (500 mille ha) », a-t-il fait savoir.
La consultation démarrera juste après les jours de l’Aïd El Fitr, à travers la formation des commissions et l’identification des grandes lignes de la stratégie pour changer la vocation juridique de ces terres.
Avec TAP