Le parlement a adopté, mardi après-midi, en plénière, le report de l’examen du projet de loi fondamentale. Ce dernier portant sur l’approbation de l’adhésion de la République tunisienne au protocole de Madrid. Lequel concerne la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) en Méditerranée. Et ce, au terme d’un vote avec 144 voix pour, deux voix contre et deux abstentions.
En effet, le protocole de Madrid du 21 janvier 2008 introduit la GIZC en Méditerranée. Il est le premier traité international consacré à la gestion intégrée de cette zone fragile et convoitée.
Ainsi, il intervient dans le cadre du système de Barcelone, avec sa convention et ses six protocoles. De ce fait, ce protocole vise à promouvoir, à travers les zones côtières, un espace de développement durable. Ces dernières envisagées comme un patrimoine naturel et culturel commun. Et ce, au service de la coopération régionale approfondie entre les États côtiers.
Enfin, le concept d’intégration se conçoit comme processus dynamique de gestion durable. Par conséquent, il mobilise à la fois l’interaction entre les espaces terre-mer. Mais également les institutions, les compétences; ainsi que les normes juridiques applicables et les instruments de mise en œuvre.
La gestion intégrée des zones côtières (GIZC) est un outil de gouvernance des territoires littoraux pour un développement durable. Elle met en avant une gestion intégrée de l’espace et des ressources, tenant compte en même temps des enjeux terrestres, marins, naturels, économiques et sociaux d’une zone littorale définie comme territoire cohérent de réflexion et d’action. La Communauté européenne la recommande.
Avec TAP