Faut-il craindre une deuxième vague de Covid-19? Si les avis sont mitigés, l’avenir semble incertain.
Un grand nombre de scientifiques évoquent le risque d’une deuxième vague de Covid-19.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la pandémie a encore de « beaux jours devant elle ». Elle pourrait même « s’accélérer », a fait savoir Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, ce 30 juin. Quelles sont les raisons de l’alarmisme de l’OMS?
Rappelons que le dernier communiqué de l’OMS cite 10,3 millions de cas de Covid-19 et plus de 506 000 décès à l’échelle mondiale. La semaine dernière, le nombre de nouveaux cas a dépassé les 160 000 par jour. 60% de tous les cas recensés jusqu’à présent concernent le mois dernier seulement.
Or d’après les scientifiques de l’OMS, la meilleure façon de juguler cette pandémie est d’adopter une approche globale.
Aujourd’hui, on parle de plus en plus de nouveaux cas recensés dans certains pays comme le Portugal, l’Allemagne ou l’Australie qui ont fait le choix de re-confiner une partie de leur population dans certaines villes.
Cela dit, certains pays dans le but de sauver leur économie ont fait le choix de dé-confiner un peu trop rapidement. Ils sont en train d’en payer le prix fort.
Aujourd’hui, respecter les consignes sanitaires demeure l’unique salut. A savoir, le port du masque, se laver les mains fréquemment et respecter la distanciation physique. Ce sont des gestes-barrières qui ont prouvé leur efficacité. Jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé. C’est essentiel pour la survie de chacun.
Qu’en est-il pour la Tunisie?
Nazih Zghal, le secrétaire général du Conseil National d’Ordre des Médecins nous souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com: « L’ouverture des frontières, la nonchalance des Tunisiens pour le non respect des gestes-barrières font craindre une deuxième vague. Comme ce fut le cas en Espagne, et en Allemagne qui ont fait le choix de reconfiner une partie de la population. Donc, on peut imaginer qu’il y ait une deuxième vague dans quelques temps si on continue de ne pas respecter les mesures dictées par l’OMS et le ministère de la Santé. »