Quelque 350 Tunisiens et Algériens, bénéficiant d’un permis de séjour en Tunisie, ont été autorisés, mardi, à entrer sur le territoire tunisien. Et ce, à travers le poste-frontière algérien de Oum Teboul (village situé à 10 km à l’ouest de la frontière tunisienne).
Ces personnes sont arrivées au poste-frontalier de Oum Teboul (près de Tabarka) à bord de leur véhicule particulier.
Le ministère des Affaires étrangères a précisé, mercredi, que « les services de l’ambassade de Tunisie à Alger ont contacté les hôtels réservés au confinement obligatoire de ces groupes pour l’envoi d’autocars au poste-frontière concerné ».
Gestion des vacanciers TRE : Nadia Chaâbane réagit
De son côté, Nadia Chaâbane, ancienne députée de l’ANC, est revenue sur la gestion du retour des TRE, qui selon elle est réellement catastrophique.
Elle précise, dans ce contexte, via son post. « Certains qui vivent en Algérie ont passé la journée à la frontière à attendre. Alors que l’ambassade a pris la peine de les inscrire. Ils ont réservé leurs hôtels pour le confinement. Ils ont fait le test exigé et respecté toute la procédure … D’autres en provenance du Canada et des USA en transit par Paris se trouvent aujourd’hui bloqués à Paris. Car refusés à l’embarquement pour la Tunisie. Alors qu’ils n’ont pas de visa Schengen. E ne peuvent donc pas sortir de l’aéroport. » Et de poursuivre: « D’autres encore ont été refoulés du bateau. Car il y avait un problème de décalage de quelques heures entre le délai du test et l’arrivée à Tunis, etc. »
Les confinements ne se passent pas toujours dans des conditions normales. Et aucune association sur place n’a pris la peine de veiller au bien-être de nos concitoyens. Certains sont en grande détresse. Et enfermés sans avoir un référent à contacter en cas de problème, ni rien. Ils ont déclaré se sentir traités comme des pestiférés. Les associations et les militants des droits de l’Homme en Tunisie ne semblent guère concernés par ces Tunisiens maltraités depuis des semaines … »
Et de conclure: » Ce flagrant manque de solidarité me déçoit. C’est à croire que nous ne sommes pas Tunisiens. Les 3ème et 4ème générations s’éloignent de plus en plus du pays. Et tout semble être fait pour les conforter dans leur décision. »
Avec TAP