Le ministère de la Santé se penche actuellement sur la discussion de la version définitive de la charte du Partenariat public-privé dans le domaine l’industrie pharmaceutique en Tunisie.
En effet, cette charte cible la période 2020-2025. Récemment, le ministère a braqué la lumière sur la facilitation d’accès pour les industriels locaux et l’attractivité des industriels étrangers. L’objectif principal est d’appuyer l’industrie pharmaceutique.
Cette charte vise principalement à améliorer la compétitivité des établissements exerçant dans le secteur des industries pharmaceutiques. D’ailleurs, cette charte s’est fixée des objectifs ambitieux. Et ce au motif de porter les exportations pharmaceutiques à 40% de la production locale. Ainsi que de créer 4 mille postes d’emploi supplémentaires à l’horizon 2024.
D’ailleurs, en Tunisie, ce secteur compte 32 unités industrielles. Soit un investissement de 1400 millions de dinars. Le taux de couverture du pays en médicaments dépasse les 72%. Pour les exportations du secteur, elles représentent 18% de la production locale.
Par ailleurs, le projet de loi relatif au partenariat public-privé a été adopté lors d’une séance plénière le 13 novembre 2015. Et ce, avec 114 voix pour, 6 contre et 9 abstentions. Ce sujet avait occupé les débats durant toute une semaine. A travers les discussions, des modifications et des amendements ont été apportés au projet de loi.
Les chiffres riment avec l’importance de l’industrie pharmaceutique. Celle-ci emploie 6000 personnes dont 600 sont des pharmaciens. Elle réalise une exportation d’un montant de 60 millions de dinars sur 20 pays africains. Et ce, que ce soit en Afrique anglophone ou en Afrique francophone.