Le Président de la République, Kaïs Saïed, s’est réuni, lundi, au palais de Carthage, avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi et ses deux vice-présidents Samira Chaouachi et Tarak Fetiti.
Selon un communiqué de la présidence de la République, cette réunion a été consacrée à l’examen du fonctionnement des rouages de l’Etat, et en particulier la situation qui prévaut ces derniers temps au parlement, se trouvant dans l’incapacité de s’acquitter de sa mission.
Le chef de l’Etat a souligné, à cet égard, que l’anarchie qui règne désormais dans l’hémicycle est inacceptable, affirmant la nécessité de garantir le bon fonctionnement des rouages de l’Etat.
Il a assuré qu’il n’était pas en conflit avec quiconque. Mais qu’il est très déterminé à agir en conformité avec la loi. Et selon la volonté et les aspirations du peuple.
Saied a également affirmé qu’il ne resterait pas les bras croisés devant l’effondrement des institutions de l’Etat. Ajoutant que l’Etat sera toujours au-dessus de tout autre considération.
Le fait d’entraver les travaux des institutions constitutionnelles est inadmissible à tous les égards, a-t-il insisté.
Kais Saied a tenu à préciser que les dispositions de la Constitution garantissent la protection des institutions de l’Etat. Mais qu’il ne voulait pas y avoir recours à l’heure actuelle.
« Je ne laisserai pas l’Etat dans une telle situation », a-t-il toutefois assuré.
Par ailleurs, le président de la République a rappelé qu’en vertu de l’article 48 du règlement intérieur du parlement, le président de l’Assemblée est son représentant légal. Et le chef de son administration.
Le chef de l’Etat a indiqué, en conclusion, que la Tunisie connaît la situation la plus dangereuse. Et la plus critique de son histoire depuis l’indépendance. Appelant toutes les parties à faire preuve de responsabilité. Et à s’atteler à la résolution des vrais problèmes du peuple tunisien.
Avec TAP