Marouane Abassi, le gouverneur de la Banque centrale a préconisé que le plan de relance économique doit passer d’abord et avant tout par un retour de l’activité du phosphate et des hydrocarbures. Ce qui a causé selon lui, de manques à gagner importants. Et ce via le rapport annuel de la BCT au titre de 2019.
Marouane Abassi a, également, mis l’accent sur la nécessité de corriger les vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne à travers le renforcement des réformes structurelles.
Ces réformes, a-t-il souligné, devraient permettre de changer le modèle de développement économique et social et de repositionner la Tunisie au sein de son environnement régional et international profondément touché par la pandémie.
« Les réformes-non exhaustives-susmentionnées, sont nécessaires mais insuffisantes vu l’importance des défis qui s’annoncent pour la période à venir, d’autant plus que les ressources financières de la Tunisie sont étriquées », a-t-il, fait savoir.
Abassi a, par ailleurs, assuré que la Banque Centrale continuera à veiller à la stabilité macro-économique, déterminant primordial de la résistance de l’économie nationale, appelant les différentes parties prenantes à conjuguer leurs efforts afin de sortir de cette crise qui, selon lui, ne sera pas « facile » ni « imminente ».
Rappelons que d’après la BCT, revient sur les besoins des banques en liquidité se sont maintenus en juin 2020, au voisinage de 10 milliards de dinars. Et ce, depuis mars 2020, révèle la Banque Centrale de Tunisie (BCT) dans une note consacrée aux évolutions économiques et monétaires.
De ce fait, cette relative stabilité porte la marque de la neutralisation simultanée des effets (expansifs et restrictifs) exercés par les facteurs autonomes de la liquidité.
Avec TAP