Principal message de la longue interview exclusive que nous avons recueillie auprès du chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh. Et ce, dans le n°800 de L’Economiste Maghrébin, du 12 août au 2 septembre 2020. Il faudra agir au plus vite pour éviter le pire au pays.
Une longue interview au cours de laquelle le locataire du palais de la Kasbah n’a pas manqué –loin s’en faut- d’insister sur le fait qu’il faut réformer au plus vite. Changer essentiellement de gouvernance. Car au train où vont les choses, il n’y a pas vraiment d’issue salutaire. Nous n’avons pas oublié au passage de lui demander d’expliquer les raisons de sa démission. Une interview au cours de laquelle Elyes Fakhfakh a expliqué que si l’on a tout fait –il a parlé de machination- pour faire tomber son gouvernement, c’est parce que celui-ci s’est engagé dans une autre politique. N’épargnant pas au passage ni Ennahdha, ni Qalb Tounes.
En évoquant la nécessité de changer de mode de scrutin. Et en reprochant, à ce propos, à cette majorité silencieuse qui fait comme si elle n’était pas concernée par le vécu de son pays. Avec cet avertissement: « J’estime que si l’on ne bouge pas, on ne pourra pas aller loin ».
(L’interview est publiée sur les colonnes de L’Economiste Maghrébin n°800 – disponible dans les kiosques).