La situation de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) était au centre d’un entretien tenu lundi entre le chef du gouvernement de gestion des affaires courantes, Elyès Fakhfakh et le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi.
Au programme: le retour de la CPG. Tel était le contenu de la rencontre. Et ce en présence du secrétaire général de l’Union régionale de Gafsa, Mohamed Seghir Miraoui. Et du secrétaire général de la Fédération générale du pétrole et des produits chimiques Borni Khemila.
Lors de l’entretien, Fakhfakh a souligné le souci du gouvernement d’assainir le climat social. D’où l’intérêt de trouver des solutions aux dossiers brûlants. Cela s’inscrit dans le cadre d’une approche de développement inclusive.
De son côté, Elyes Fakhfakh a dit comprendre les revendications des manifestants dans les régions pour l’emploi et le développement. Tout en exprimant son refus de toucher aux institutions vitales de l’Etat.
Taboubi met en garde contre la gravité de la situation
De son côté, le secrétaire général de l’UGTT a mis en garde contre la gravité de la situation au sein de la CPG et du Groupe chimique tunisien en raison de la baisse des réserves soulignant la nécessité de coordonner avec toutes les parties pour reprendre le rythme normal de la production dans ces deux entreprises et préserver les emplois essentiellement dans cette conjoncture économique et sociale difficile.
D’après le communiqué, Taboubi a aussi mis l’accent sur l’importance de prendre des décisions audacieuses pour permettre la reprise des activités de la CPG à Gafsa et rompre avec les solutions provisoires.
Le ministère de l’Energie, des mines et de la transition énergétique avait annoncé vendredi dernier la reprise des activités de transport du phosphate à Redayef. Après une interruption due aux sit-in, soulignant qu’il œuvrera à assurer la continuité de la production au sein de la CPG. Et de toutes les entreprises actives dans le secteur des phosphates. A l’instar du Groupe chimique tunisien et de l’usine tuniso-indienne « Tifert » et autres.
La production des phosphates a repris jeudi dernier dans la région. Après la levée du sit-in observé à la laverie de Redayef et Ouazana par des jeunes. Ces derniers revendiquent l’emploi outre la reprise du transport du phosphate commercial vers les lieux de transformation.
Les manifestants ont accepté de lever immédiatement le sit-in. Contre la relance des négociations avec le prochain gouvernement sur les délais d’application des conventions conclues précédemment.
Avec TAP