Les startup spécialisées dans l’intelligence artificielle ont contribué amplement à la lutte contre la pandémie COVID-19, en Tunisie. En ce sens qu’elles ont révélé la compétence des jeunes. De même que leur aptitude à surmonter les difficultés et créer de la valeur ajoutée. Et ce, dans un pays où le taux de chômage est très élevé, auprès des diplômés particulièrement.
En effet, plusieurs startup se sont orientées vers la création et l’innovation dans le domaine technologique et de l’intelligence artificielle. Et ce, à l’effet de trouver des solutions aux problèmes à moindre coût.
Ces startup ont cependant besoin d’un soutien matériel et technique. Afin de pouvoir commercialiser leurs produits à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Ainsi, l’Agence Française de Développement (AFD) organisait une visite sur le terrain. En faveur d’une pléiade de journalistes tunisiens (fin août dernier). Pour prendre connaissance de l’expérience des startup dans le pôle de compétitivité de Sousse (Novation City).
Ces startup sont donc parvenues à créer une valeur ajoutée dans le secteur de la santé. Et ce, grâce à l’effort de la recherche et de l’innovation. Mais également de l’exploitation de l’intelligence artificielle et de l’innovation technologique. Pour pouvoir lutter contre cette épidémie, en expansion dans le monde entier.
En guise d’exemple la startup « NOVAROBOTIC » a réussi à fabriquer un robot. Il permet de réduire la communication directe avec les patients. A travers la distanciation entre les personnes et la prise des températures. Et du coup limiter le risque de la transmission du virus du Corona.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur exploitait, lors de la période du confinement total, un robot. Il a eu pour tâche de contrôler l’engagement des citoyens au confinement.
D’ailleurs, ce robot a été montré sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias; en train de se placer dans les avenues de la capitale. Ainsi que dans d’autres villes tunisiennes. Tout en communiquant avec les piétons, dans le but de les inciter à se confiner.
Novation City à la pointe du développement des startup
A ce stade, il convient de signaler que la startup « Innovarobotic » est l’une des filiales du groupe « Novation City ». Elle est installée dans le pôle technologique de Sousse qui abrite 22 startup. Une autre entreprise baptisée « 3DWave » est installée dans ce pôle. Elle se spécialise dans l’impression à trois dimensions et la réalité virtuelle. Elle a contribué à la lutte contre le coronavirus. Et ce, à travers l’impression des masques plastiques et transparents destinés aux cadres sanitaires en particulier.
Quant au directeur général de cette entreprise, Ferid Kamel, il affirme que son entité a été la première à fabriquer des masques préventifs et transparents, en utilisant la technique de l’impression 3 D. En ce sens qu’elle a pris l’initiative, le 14 mars 2020, de fabriquer 30 masques de ce type.
Depuis, le nombre s’est accru à 100 le deuxième jour. Puis à 137 mille masques à fin avril 2020, suivant la demande sur le marché.
Ensuite, la même entreprise fabriquait une nouvelle application baptisée « Bardo Up ». Elle se destine aux non-voyants qui ont eu la chance de découvrir le musée du Bardo, à travers le sens du toucher.
L’initiative privée a été consolidée chez les jeunes grâce au financement accordé par l’AFD au groupe de ces startup « NOVATION CITY », estimé à 750 mille euros. Permettant de réaliser un ensemble de projets propres à ces entreprises. A ce propos, la coopération entre le pôle technologique de Sousse avec l’AFD » remonte à l’année 2012.
Un secteur à forte employabilité
En effet, ce pole dénommé aussi Novation City a été créé en 2009. Et ce, sur la base d’un partenariat entre les secteurs public et privé. Sa mission consiste en l’aménagement, la construction et la gestion de trois zones industrielles intelligentes. Outre la création d’entreprises, l’innovation et la dynamisation des réseaux mécatroniques. Le pôle de Sousse renferme 22 startup employant 150 ingénieurs tunisiens.
Aness Rochdi, directeur du pôle technologique de Sousse, précise que ce projet se caractérise par sa forte employabilité. Il devrait à la fin des travaux employer 50 mille ingénieurs tunisiens.
Enfin, il ajoute qu’ « aucun fonds de financement tunisien n’existe, jusqu’ici, pour renforcer l’innovation technologique. Et nous comptons beaucoup sur les bailleurs de fonds internationaux pour développer ce domaine innovant et porteur ».
Avec TAP