A la fin de la semaine dernière, les prix du pétrole ont terminé en baisse. Ils ont enregistré leur plus bas niveau depuis le début du mois de juillet 2020. Ce qui a alimenté le pessimisme quant aux perspectives de la demande.
Pour les livraisons prévues pour le mois de novembre, le prix du baril de Brent ou brut de la Mer du Nord a baissé vendredi dernier de 3,2% à 42,66 dollars. Et ce, par rapport au prix du jeudi. Le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) a perdu 3,8% à 39,77 dollars.
En outre, l’effondrement des prix du pétrole à Wall Street a largement impacté le marché pétrolier. Mais le problème demeure, selon le ministère de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique. A savoir, la peur des investisseurs quant à une éventuelle lenteur dans le retour à la demande sur le pétrole. Notons que la stagnation de la demande a causé un cumul des stocks.
Selon la même source, le marché pétrolier s’est caractérisé par une abondance au niveau de la production et de l’offre. Notons que l’Irak et le Nigéria n’ont pas respecté la convention relative à la détermination du seuil de la production. Et ce, malgré des promesses pour l’ajustement des niveaux de la production sur les prochains mois.
Les résultats positifs réalisés aux USA comme la création de 1,4 millions d’emplois et la baisse du taux de chômage 8,4% n’ont pas fortement encouragé les investisseurs qui s’attendent, à la fois, à une relance durant la période post-Covid-19 et une nouvelle propagation de la pandémie dans plusieurs pays.
M.T