Lors de sa première audition devant la commission des finances au sein de l’ARP, le ministre des Finances, de l’économie et de l’investissement, Ali Koôli a promis qu’il réagira positivement, dans le cadre de la transparence avec le parlement. En plus il a promis des actions rapides « pour pouvoir réaliser ce que demande le peuple tunisien ». Promet-il.
Dans le même contexte, Ali Koôli affirme que le Chef du gouvernement lui a confié la réalisation d’un certain nombre d’objectifs : l’amélioration du pouvoir d’achat du peuple tunisien et l’amélioration de la compétitivité des entreprises tunisiennes. Par ailleurs, il lui a demandé également de mettre en place des solutions innovantes.
Il indique que le projet de loi qui porte sur la relance de l’économie, l’inclusion du secteur informel et la lutte contre l’évasion fiscale fait partie de la solution. D’ailleurs, il affirme qu’il aurait aimé qu’il soit adopté au mois de juillet ou juin. « Les experts du ministère des Finances et ceux du ministère de l’Investissement ont travaillé sur l’élaboration du projet de loi ».
Le ministre affirme, également, qu’il y aura d’autres réunions avec la commission des finances sur le même projet de loi et d’autres projets de loi (Loi de finances complémentaire 2020 et loi de finances 2021). Le ministre rappelle la baisse de la croissance depuis des années, ce qui a imposé une relance économique « nécessaire ». Pour lui, un pays comme la Tunisie a besoin d’un taux de croissance à deux chiffres. « La Tunisie ne supporte pas un taux de croissance de 2% et 3% ». Lance-t-il.
L’intégration du secteur informel est l’une des priorités du gouvernement actuel. Lance-t-il. Sur ce volet, il précise que l’Etat doit se montrer inflexible vis-à-vis du commerce des armes, le commerce de la drogue et la traite des personnes. Pour ce qui est des autres types de commerce : « Il faut comprendre pourquoi ils refusent de coopérer avec les organismes de l’Etat », s’interroge-t-il. Le ministre indique qu’il faudrait revoir les démarches administratives. « Plusieurs parties considèrent que l’administration tunisienne est lourde », dit-il. Il évoque, également, la pression fiscale. Il ne faut pas oublier que des dizaines de milliers de Tunisiens profitent du secteur informel. Lance-t-il.