Le Grand Tunis s’est noyé hier sous les inondations. Que ce soit à Tunis, à l’Ariana, Ben Arous et dans bien d’autres villes. Car la liste est longue et il y a de quoi à se poser des questions. Jusqu’à quand les Tunisiens devront attendre un miracle pour avoir une infrastructure digne? Des rues propres sans être à s’inquiéter de comment rentrer chez soi et la peur de demain…
Quand les pluies d’automne se transforment en inondations, il y a des vulnérabilités à corriger. En effet, des pluies torrentielles se sont abattues au cours de l’après midi d’hier. Et le risque pour aujourd’hui est grand, compte tenu des prévisions météorologiques. Aujourd’hui, les orages et les pluies sont devenus synonymes d’inondations en Tunisie. Mais jusqu’à quand? Tout le monde se le demande d’ailleurs.
Dans ces circonstances dramatiques pour la population locale, un seul recours: une protection civile assez diligente et efficace; mais dans un contexte de « catastrophe naturelle ».
En clair, la Tunisie a le besoin urgent de solutions pour: une infrastructure; un transport digne; moins de bureaucratie. De même que la lutte contre la pauvreté. Mais aussi la lutte contre l’analphabétisme, car 1 743 000 personnes sont analphabètes en Tunisie,;soit 19% (13.7% dans le monde) de la population de 15 ans et plus.
Entre une infrastructure du Moyen-Age et une gestion d’économie du pays quasi nulle. Plus encore, avec une absence de stratégie, de programme…, l’ensemble des élus, les dirigeants politiques vont-ils prendre leur responsabilité? Pour faire en sorte que ce pays se redresse? A priori, ils sont encore loin du compte….
En deux ans, rien n’a changé. Les inondations dans les régions en Tunisie ont généré des dégâts considérables. Rappelez-vous de ce qui s’est passé l’année dernière à Sousse, Kasserine, Gabès, le Grand Tunis, à Nabeul. Et ce n’est pas le dernier épisode d’inondations que connaîtra le pays. Le bilan est très lourd; alors il est temps de donner des explications sur ce qui se passe.
Ainsi, selon le rapport national du secteur de l’eau (2018), les inondations au Cap Bon ont causé au secteur agricole des effets néfastes estimés à plus de 50.7MD. Avec environ 26.6MD de dommages et 24.1 MD de pertes.