Faut-il rappeler à l’ordre l’opinion publique que le port du masque n’esp pas facultatif. Il est obligatoire. Cela dit, certains s’expriment contre le port du masque.
Pour Belkahia Radhi, Médecin anesthésiste-réanimateur au CHU d’Amiens, souligne à cet effet: » Autant il est important effectivement de ne pas augmenter l’anxiété des citoyens par trop de messages alarmistes, autant il faut lutter et mettre au pas nos confrères qui banalisent la pandémie. Ce qui est dangereux. Parce que le citoyen s’engouffre dans ces arguments complotistes et le faire changer d’avis ne sera pas facile . »
Et de poursuivre: « En tant que médecins nous avons une responsabilité morale et notre rôle à tout le moins est de ne pas nuire. Comme l’énonce le serment d ‘Hippocrate : » Primum non Nocere ».
Avant d’ajouter: » l’heure n’est plus au confinement mais plutôt au respect absolu des mesures barrières . Un confinement des personnes à risque et âgées peut être la solution ultime , voire des confinements localisées . Mais le confinement généralisé apporte plus de problèmes que n’offre de solutions . »
En somme les précautions et mesures-barrières conseillées freinent la propagation du virus à plus de 70%. Cela est acquis. Sans vaccin et sans thérapie efficace, le sens commun devrait nous inciter à éviter les rassemblements dans des endroits clos. Afin de pouvoir respecter la distanciation physique. Se laver fréquemment les mains au savon ou à défaut recourir au gel désinfectant. Et last but not least porter une bavette.
Souhail Alouini, ancien président de la Commission de la Santé à l’ARP, revient sur la nécessité d’appliquer les mesures annoncées par le gouvernement. « Il y a la possibilité de sortir de la crise si tout le monde s’y met. » Assure-t-il.
De son côté, Sahbi Ben Fraj, analyste politique, souligne sur les ondes de Mosaïque fm pour sa part: « Il faut aplatir la courbe de contamination. Pour lutter contre la propagation de la Covid-19, il faut sensibiliser le public sans discontinuer. Ce qui veut dire qu’il faut savoir comment communiquer. Aujourd’hui, nous sommes en guerre. Et les citoyens doivent prendre conscience que les risques de contamination sont réels ».