Walid Louguini, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, revient sur l’attentat d’hier, en Autriche. Seulement quelques jours après celui de Nice. Ainsi, cette nouvelle attaque a eu lieu à Vienne, dans la soirée du lundi 2 novembre. Le bilan serait de quatre morts. Et selon les médias locaux, l’auteur de l’attaque a la double nationalité; en étant d’origine macédonienne du nord. Sachant qu’il a été libéré de prison, après avoir été reconnu coupable d’appartenir à une organisation terroriste, en décembre. Alors, aujourd’hui, beaucoup d’interrogations restent en suspens.
A cet égard, Walid Louguini, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, apporte son éclairage; et ce, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
Alors, il précise dans ce contexte: « Au lendemain de l’attaque terroriste sans précédent dans la ville de Vienne, jusqu’à présent quatre décès ont été confirmés. Tandis que 17 autres personnes sont actuellement soignées pour des blessures dans les hôpitaux. Un des auteurs a été abattu et son identité établie. De plus, les recherches de maisons sont étendues également en Basse-Autriche. Les gens continuent d’être appelés à la pleine conscience. »
Et de poursuivre: « Le retour des terroristes de Syrie et d’Irak sera la deuxième vague de propagation du terrorisme dans le monde. Si la première vague des combattants de retour d’Afghanistan a des effets limités; aujourd’hui, la vague sera plus large et plus féroce. »
Puis, Walid Louguini poursuit: « La mise en place du pôle de sécurité nord-africain et euro-nord-africain devient plus nécessaire que jamais. Et la satisfaction de la France de ne se concentrer que sur la Tunisie uniquement. Et ce, en participant à la lutte contre le terrorisme, est une mauvaise compréhension de la réalité des choses. »
Car, rappelons que le véritable problème est de savoir comment gérer ce retour? Disposons-nous d’un centre de détention capable d’accueillir un nombre aussi important de terroristes? Du moins ceux d’entre eux qui feront l’objet de poursuites? Puisque le nombre massif des terroristes qui reviendraient des zones de conflits varie de 5000 à 6000, selon l’ONU.